Selon plusieurs médias syriens, la défense anti-aérienne syrienne a procédé à des tirs pour abattre «une cible hostile» près de Kesswa, une localité située au sud de Damas ce 29 novembre dans la soirée.
«Notre défense anti-aérienne est entrée en action et a visé des objectifs hostiles au-dessus de la région de Kesswa» dans la banlieue de Damas, a fait savoir l'agence Sana. Une source militaire a précisé auprès de Sana que ces cibles hostiles avaient été abattues. Si cette terminologie est souvent utilisée par la Syrie pour désigner des avions ou des missiles israéliens, on ignore pour l'instant la nature de l'objectif pris pour cible.
Selon le directeur du controversé Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, l'aviation israélienne a bombardé plusieurs positions près de Damas et dans le sud du pays, à la frontière de la province de Qouneitra. L'Iran et le Hezbollah, ennemis d'Israël, aident la Syrie dans le conflit qui sévit dans le pays depuis plusieurs années. Leurs positions en Syrie ont été la cible de plusieurs raids aériens israéliens, et le secteur de Kesswa avait déjà fait l'objet de frappes israéliennes par le passé, qui ont provoqué des incendies et provoqué la mort de combattants des Gardiens de la Révolution iraniens et de milices chiites pro-iraniennes, selon l'OSDH.
Israël nie qu'un de ses avions ou toute autre «cibles aériennes» aient été abattues
De son côté, l'armée israélienne a fait état d'un tir de missile sur le plateau du Golan, sans indiqué s'il était tombé en Israël. Selon le journal Haaretz, l'armée a en outre fait savoir que les informations selon lesquelles des cibles israéliennes avaient été touchés étaient inexactes.
«Les rapports concernant un avion de l'armée israélienne ou une cible de aérienne de l'armée israélienne ayant été touchée sont faux», a insisté Tsahal dans un message sur Twitter.