En marge de son hommage au Corps expéditionnaire russe le 11 novembre, dans le cadre des commémorations du centenaire de l'Armistice à Paris, Vladimir Poutine a répondu en exclusivité aux questions de Xenia Fedorova, présidente de RT France.
La proposition d'«armée européenne» de Macron ? Une évolution «positive», selon Poutine
Vladimir Poutine a commenté la proposition française de création d'une «armée européenne», qui pourrait être une alternative à l’OTAN. Il a notamment estimé que cette «évolution» était «positive» dans un monde «multipolaire». «D’une manière générale, l’Europe est une formation économique puissante, une alliance économique puissante, et il est tout à fait naturel que ces pays souhaitent être indépendants et souverains dans le domaine de la sécurité et de la défense», a-t-il affirmé.
Pas de rencontre officielle à Paris avec Donald Trump
Le chef d’Etat russe a expliqué de pas s’être encore entretenu avec son homologue américain Donald Trump, mais qu'il pourrait le faire de manière informelle au moment du déjeuner. Pour cause, il a rappelé que le président français Emmanuel Macron avait souhaité qu'aucun entretien bilatéral ne soit organisé en marge des commémorations du Centenaire. «Nous nous sommes mis d’accord [avec Donald Trump] sur le fait que nous n’allions pas rompre l’emploi du temps des commémorations, à la demande du pays organisateur», a-t-il ainsi expliqué. «Nous aurons la possibilité d’échanger en marge du G20 [en Argentine le 30 novembre] ou plus tard», a poursuivi le président russe.
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Le «principe essentiel de la démocratie» est «la liberté de circulation de l'information»
Concernant la situation de RT France, qui s'est vu refuser à plusieurs reprises des demandes d'accréditation à l'Elysée, le chef d'Etat russe a regretté «la constitution de listes d'autorisations d'accès», qui sépareraient les médias que le pouvoir français estime «bons» et ceux qui «seraient mauvais».
Il a également estimé que cela n'avait «rien à voir avec la démocratie» et jugé cet état de fait «inacceptable». Le locataire du Kremlin a en outre estimé que le «principe essentiel de la démocratie» était «la liberté de circulation de l'information».
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