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Affaire Khashoggi : l'Arabie saoudite reconnaît un acte «prémédité»

Après avoir nié la mort de Jamal Khashoggi, puis l'avoir reconnue, l'Arabie saoudite admet à présent qu'il s'agit d'un acte «prémédité». Les médias ont fait savoir que le prince ben Salmane procédait à une restructuration des services secrets.

L'Arabie saoudite a pour la première fois reconnu, ce 25 octobre, que les suspects du meurtre de Jamal Khashoggi avaient commis un acte «prémédité». Se fondant sur les informations fournies par la Turquie, le procureur général saoudien en charge de l'affaire a réalisé une déclaration en ce sens.

Peu après cette annonce, des médias saoudiens ont fait savoir que le prince héritier Mohammed ben Salmane avait présidé une réunion en vue de restructurer les services de renseignement du pays. 

Le 24 octobre, le prince avait pris la parole pour la première fois sur l'affaire Khashoggi, qualifiant d'«incident hideux» et «douloureux» le meurtre du journaliste.

Alors que l'Arabie saoudite a reconnu le 20 octobre, 17 jours après sa disparition, que le journaliste critique du royaume Jamal Khashoggi avait été tué à l'intérieur du consulat d'Istanbul, de nouveaux éléments de défense émanant des autorités saoudiennes ont été communiqués à l'agence de presse Reuters le 21 octobre. Ils contredisent sur certains points la première version, contestée, fournie par Riyad. Selon des responsables turcs, le journaliste a été assassiné par une équipe d'agents venus de Riyad.

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