Un sondage commandé par le think tank basé à Bruxelles Friends of Europe souligne le peu d'estime que se font un grand nombre d'Européens des institutions du bloc. Réalisé en septembre sur plus de 10 000 personnes, ce sondage révèle ainsi que les deux tiers (64%) des personnes interrogées avouent ne pas être convaincues que leur vie serait pire sans l'Union européenne. Dans la même logique, près de la moitié (49%) considère le bloc comme n'ayant pas d'importance.
Il demeure toutefois quelques éclaircies dans le ciel européen : 41% des sondés âgés de moins de 35 ans pensent au contraire que leur vie serait pire en dehors du bloc. Autre chiffre notable, 81% des personnes interrogées ne souhaitent pas que l'UE laisse davantage de pouvoir décisionnel aux Etats, ce qui laisse entendre selon Friends of Europe que la souveraineté n'est pas une priorité pour eux. Une donnée à mettre en parallèle avec la volonté pour les sondés de pouvoir voter sur les décisions politiques prises à l'échelle de l'UE (41%) et celle de disposer de plus de transparence budgétaire (31%).
Enfin, le sondage révèle une divergence de point de vue sur l’objectif principal du bloc : les habitants d’Europe centrale, de l'est et du sud veulent que l’Union se concentre sur la croissance économique, alors que ceux d’Europe occidentale et septentrionale sont davantage préoccupés par la promotion des valeurs et de la démocratie.