Ce 7 octobre, alors qu'elles avaient dans un premier temps expliqué que trois personnes avaient été gravement blessées, la police israélienne et des sources médicales ont annoncé la mort de deux Israéliens, un homme et une femme, après une attaque dans une zone industrielle où travaillent près de 5 000 Palestiniens, adjacente à Barkan, une colonie en Cisjordanie occupée.
L'armée israélienne a qualifié l'attaque d'acte «terroriste [...] perpétré par un loup solitaire».
L'assaillant présumé serait un employé de la zone industrielle de Barkan
Une scène filmée, montrant un individu armé en train de courir et tenant à la main une arme, a été diffusée sur les réseaux sociaux. Selon le journaliste Amichai Stein et la télévision publique israélienne, il s'agirait de l'assaillant présumé.
Affirmant que l'homme était connu des autorités, l'armée israélienne a pour l'heure fait savoir que «les circonstances de l'incident n'[avaient] pas encore été déterminées et qu'aucune piste n'[avait] été écartée». La police israélienne est actuellement à la recherche d'un homme qui, selon un porte-parole de Tsahal, serait un Palestinien âgé de 23 ans, employé dans la zone industrielle de Barkan, dans le nord de la Cisjordanie occupée où a eu lieu l'attaque.
La veille, c’est dans la bande de Gaza que le sang avait coulé, alors que des manifestants Palestiniens avaient essuyé les tirs de l’armée israélienne. Trois Palestiniens, dont un adolescent de 14 ans, avaient trouvé la mort et 376 autres avaient été blessés.
Illégale en vertu du droit international, la colonisation israélienne en Cisjordanie reste l'un des principaux obstacles à l'évolution du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, tout comme l'annexion de Jérusalem-Est, elle aussi considérée comme illégale par l'ONU. Pour autant, malgré de timides réserves exprimées par Washington, les opérations de construction se poursuivent dans les territoires occupés.