Une série d'attaques a visé ce 20 août la police dans deux zones de Tchétchénie, dans le Caucase russe, faisant plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre. Leurs auteurs ont été «neutralisés», selon le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov. Sur son compte Telegram, il a assuré n'avoir «aucun doute» que «le groupe de jeunes gens» à l'origine de ces attaques a agi après avoir subi l'influence de partisans de Daesh sur les réseaux sociaux.
Le groupe terroriste a revendiqué ces attaques dans un communiqué diffusé par leur agence de propagande : «Les combattants de l'Etat islamique ont attaqué des officiers et des membres de la police tchétchène à Grozny [la capitale de la Tchétchénie] et à Chali.»
Djamboulat Oumarov, ministre tchétchène de la politique nationale cité par Tass, a fait savoir : «Le plus âgé des assaillants n'avait pas 17 ans. Le plus jeune aurait 11 ans.»
Auparavant, les agences de presse russes avaient signalé qu'au moins trois attaques avaient eu lieu contre les forces de l'ordre en Tchétchénie, avec des bilans variés. Selon Ramzan Kadyrov, deux policiers ont été blessés dans la ville de Chali, tandis que des «agents de la circulation ont reçu des blessures» à Grozny, la capitale.
«Toutes les tentatives ont été avortées, les bandits ont été neutralisés et l'un des malfaiteurs s'est fait exploser mais a survécu, il a été conduit à l'hôpital», a expliqué le dirigeant tchétchène.
«Il n'y a aucun doute que les cerveaux de ces jeunes gens ont été influencés sur les réseaux sociaux par divers [représentants de Daesh]. Mais le bilan de la journée montre qu'ils ne disposent d'aucun soutien, d'aucune base sociale dans notre république», a-t-il par ailleurs ajouté.
Il a enfin estimé que les assaillants avaient pour objectif de «jeter une ombre» sur la fête musulmane de l'Aïd al-Adha qui débutera le 21 août.