Un partisan britannique du groupe terroriste djihadiste Etat islamique (EI) a été reconnu le 18 juillet coupable d'avoir voulu décapiter le Premier ministre Theresa May dans un attentat suicide, par la cour criminelle de l'Old Bailey à Londres.
Naa'imur Zakariyah Rahman, 20 ans, arrêté en novembre 2017, voulait «faire les gros titres» en se rendant au 10 Downing Street, résidence du Premier ministre, à un moment où Theresa May s'adresserait à la presse à l'extérieur du bâtiment, selon l'accusation.
Le jeune homme originaire de Birmingham (centre) avait été encouragé dans son projet par un oncle qui avait rejoint l'EI en Syrie. «Avant que son arrestation l'en empêche, il pensait être à seulement quelques jours d'atteindre son objectif, qui était rien de moins que de perpétrer une attaque suicide à Downing Street», avait affirmé le procureur Mark Heuwood.
Le suspect démasqué par des policiers qui se faisaient passer pour des membres de l'EI
Le djihadiste avait révélé ses projets dans une conversation sur la messagerie Telegram, avec un agent des services de sécurité se faisant passer pour un membre de l'EI. «Je veux essayer de tuer Theresa May», avait-il écrit.
Après avoir repéré les lieux et l'emplacement des contrôles de sécurité, il avait expliqué à un autre agent de police sous couverture qu'il comptait courir «un sprint de 10 secondes» jusqu'à la porte, avec l'intention d'«arracher la tête» du Premier ministre. Il lui avait demandé de lui procurer une ceinture explosive et un sabre.
Pour parvenir à l'arrêter, des agents avaient prétendu vouloir lui remettre un sac plein d'explosifs.