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Progrès sur les conflits, volte-face sur le renseignement : Trump commente sa rencontre avec Poutine

Ce 17 juillet, Donald Trump s'est épanché sur le sommet d'Helsinki de la veille. Il s'est félicité de progrès en matière de règlement des conflits. Il a aussi corrigé ses propos sur les accusations d'ingérence russe dans la présidentielle.

Le président des Etats-Unis est revenu, ce 17 juillet, sur le sommet bilatéral avec son homologue russe de la veille, à Helsinki. Il a livré quelques nouveaux éléments sur ces pourparlers historiques. Devant la presse, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le président a ainsi rapporté avoir réalisé, avec Vladimir Poutine, des progrès en matière de règlement des conflits, en particulier au Moyen-Orient.

En matière de sécurité internationale également, Donald Trump a confié avoir discuté avec le maître du Kremlin de la perspective de la réduction des armes nucléaires dans le monde, ainsi que de la sécurité de l'Etat d'Israël.

De manière globale, le président américain a réitéré sa satisfaction concernant ce sommet. Reconnaissant que les relations russo-américaines se trouvaient jusqu'alors au plus bas, le locataire de la Maison Blanche a assuré que celles-ci étaient devenues «nettement meilleures» suite à cette rencontre, et qu'elles pourraient s'améliorer encore à l'avenir. 

Volte-face de Trump sur les accusations d'ingérence russe après le tollé national

Lors de ce rendez-vous avec la presse, Donald Trump est en outre revenu sur l'une de ses déclarations lors de la conférence de presse conjointe avec Vladimir Poutine. Il a ainsi dit admettre les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels la Russie aurait interféré dans la campagne présidentielle en 2016. Le président américain a expliqué qu'il s'était mal exprimé à Helsinki, quand il avait dit n'avoir aucune raison de ne pas croire les dénégations de Vladimir Poutine sur la supposée interférence de Moscou dans l'élection présidentielle américaine de 2016. «J'accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l'élection de 2016», a dit Donald Trump, en insistant sur son «respect» pour ces agences fédérales. 

Il réagissait peut-être ainsi à la levée de bouclier d'une grande partie de la classe politique américaine, républicains compris, qui lui a reproché ses propos sur ce sujet et, plus globalement, sa volonté affichée de normaliser les relations russo-américaines. Ce sommet s'est en effet révélé l'occasion, pour les deux chefs d'Etat, de manifester leur volonté d'améliorer les rapports entre leurs nations, empoisonnés par de nombreux dossiers, tels que les accusations américaines d'ingérence russe, la crise ukrainienne et l'accord sur le programme nucléaire iranien que les Etats-Unis ont quitté. Malgré ces désaccords, Vladimir Poutine et Donald Trump ont salué le sommet d'Helsinki comme un «premier pas» vers une amélioration des relations bilatérales entre Moscou et Washington.

A.K.

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