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Syrie : l'armée russe prévoit d'évacuer jusqu'à 1 000 personnes de la zone de désescalade

L'armée russe prévoit d'évacuer jusqu'à 1 000 personnes de la zone de désescalade en Syrie via un couloir humanitaire près de la ville de Deraa, a rapporté ce 9 juillet l'agence de presse Interfax, citant le Centre de réconciliation russe en Syrie.

Les forces militaires russes en Syrie prévoient d'évacuer jusqu'à 1 000 personnes de la zone de désescalade située dans le sud-ouest de la Syrie, selon le Centre russe pour la réconciliation en Syrie, cité par l'agence de presse Interfax. Les personnes évacuées de ce couloir humanitaire proche de la ville de Deraa seront transportées vers la province d'Idlib, dans le nord de la Syrie.

Le Centre russe pour la réconciliation en Syrie estime à 90 le nombre de villages et de villes qui ont désormais rejoint la trêve dans le sud-ouest de la Syrie selon l'agence de presse russe RIA.

Sous l'égide de Moscou, et en raison des succès de l'armée syrienne, un accord avec des rebelles affiliés à Daesh et des combattants de l'Armée syrienne libre avait été conclu à Deraa ce 7 juillet avait annoncé le ministère russe de la Défense. Il est le «résultat des pourparlers et de la médiation du Centre russe pour la réconciliation» dans cette région située dans le sud de la Syrie aux confins de la Jordanie et du plateau du Golan, occupé militairement et illégalement par Israël, selon le ministère russe de la Défense.

Le «résultat des pourparlers et de la médiation du Centre russe pour la réconciliation»

D'après Moscou, les accords portent sur les sujets suivants : la cessation des hostilités, le début d'un processus de dépôt des armes lourdes et moyennes dans toutes les poches encore sous contrôle des rebelles.

En vertu de cet accord, les institutions de l'Etat reprendront leur travail dans la région de Deraa. «L'Etat syrien prendra le contrôle de toutes les positions aux mains des rebelles le long de la frontière jordanienne», avait ainsi annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

«[Ceux] qui refusent ce règlement partiront pour Idleb [une province dans le nord-ouest de la Syrie] avec leurs familles», poursuivait l'agence, une condition sur laquelle les factions rebelles avaient insisté, comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans le conflit en Syrie.

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