«Comme un enfant dans un magasin de jouets» : c'est par ces mots que le président de la FIFA, Gianni Infantino, a qualifié l'excellente organisation du Mondial 2018 de football, saluant, au passage, «les policiers souriants sur la place Rouge». «La Russie est devenue un véritable pays de football. Le virus du football a contaminé le corps de chaque citoyen russe dans tout le pays», a souligné Gianni Infantino.
Lors d'une réunion au Kremlin avec le président Vladimir Poutine et plusieurs anciennes gloires du football le 6 juillet, le président de la FIFA a fait l'éloge du plus grand pays du monde : «Nous sommes tous tombés amoureux de la Russie. Nous nous trouvons ici depuis un certain temps maintenant et nous avons découvert un pays que nous ne connaissions pas».
«Lorsqu'on vient ici (...) que l'on rencontre les gens dans la rue et que l'on voit Moscou dans sa beauté incroyable (...), cela montre que toutes les peurs que certains tentaient d'attiser avec cette Coupe du monde, non seulement ne se sont pas réalisées, mais cela a été tout l'opposé», a poursuivi Gianni Infantino.
En parallèle, Vladimir Poutine a exprimé un sentiment de réussite : «Les gens ont vu que la Russie est un pays hospitalier, accueillant pour ceux qui y viennent», se disant persuadé qu'«une écrasante majorité» des visiteurs venus assister à la compétition repartiront «avec les meilleurs sentiments et les meilleurs souvenirs de notre pays».
La Coupe du monde de football en Russie est jusqu'à présent unanimement jugée comme réussie tant au niveau de l'organisation et de la sécurité que des performances sportives de la sélection russe, qui s'est qualifiée à la surprise générale pour les quarts de finale en battant l'Espagne en huitièmes de finale (1-1, 4-3 t.a.b.).
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