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Israël bombarde un village syrien du Golan en représailles à un tir d'obus

Tsahal a visé une position syrienne du nord du plateau du Golan, annonçant qu'il s'agissait d'une riposte après qu'un obus a été tiré dans la zone tampon installée depuis 1974 dans cette région syrienne occupée illégalement par Israël.

L'armée israélienne a annoncé ce 6 juillet avoir visé une position syrienne du nord du Golan, plateau en grande partie annexé et occupé de manière illégale par Israël, après la chute d'un obus de mortier dans la zone tampon. L'obus est tombé à l'est de la barrière de sécurité israélienne, après avoir été tiré «dans le cadre des combats entre le régime et les rebelles syriens», explique Tsahal dans un communiqué.

L'armée israélienne n'est «pas impliquée dans ces combats intersyriens», assure-t-elle, mais «elle continuera à mettre en œuvre l'accord de séparation des forces de 1974, qui prévoit notamment d'assurer l'inviolabilité de la zone tampon», ajoute Tsahal sans préciser quelle position syrienne a été visée, ni avec quels moyens.

De son côté, l'armée syrienne affirme que c'est un village dans la province syrienne de Quneitra, à proximité des hauteurs du Golan, qui a été frappé. La frappe effectuée par l'armée de l'air israélienne n'a pas fait de victimes selon Reuters.

Pays voisins, Israël et la Syrie n'ont jamais conclu de traité de paix. L'armée israélienne a conquis en juin 1967 la grande majorité du Golan, également frontalier du Liban et de la Jordanie, d'où l'armée syrienne pilonnait les positions israéliennes en contrebas. Elle a annexé ces territoires de quelque 1 200 km2 en 1981 – une action jamais reconnue par la communauté internationale.

En 1974, un accord a été signé sur la création d'une zone tampon démilitarisée. Depuis, une force des Nations unies pour l'observation du désengagement (FNUOD) est chargée de contrôler le respect de ce texte.

Depuis le déclenchement en 2011 de la guerre en Syrie, Israël a frappé à plusieurs reprises le territoire syrien, notamment contre des convois d'armes destinées, selon lui, au Hezbollah libanais, allié de la Syrie et de l'Iran.

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