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Un militant anti-LGBT interpellé pour avoir déchiré un drapeau arc-en-ciel sur l'Assemblée nationale

Un individu se revendiquant «militant d'extrême droite et anti-LGBT» a été interpellé après avoir dégradé un drapeau arc-en-ciel pendu à l'Assemblée nationale à l'occasion de la Marche des fiertés Lesbienne, Gay, Bi, Trans et Intersexes (LGBTI).

Un drapeau arc-en-ciel pavoisant le bâtiment de l'Assemblée nationale à l'occasion de la Marche des fiertés Lesbienne, Gay, Bi, Trans et Intersexes (LGBTI) a été déchiré en fin de soirée le 29 juin.

Un individu a été interpellé rapidement par la garde républicaine assurant la sécurité du Palais Bourbon, selon la présidence de l'Assemblée nationale. Il s'est présenté comme un «militant d'extrême droite et anti-LGBT», selon la même source.

A la demande du président de l'Assemblée, François de Rugy (LREM), une plainte va être déposée.

Le drapeau, l'un des deux qui avaient été placés à la porte de l'Assemblée sur la place du Palais-Bourbon, a été dégradé à mi-hauteur.

C'est la première fois que l'institution est ainsi pavoisée, pour la Marche des fiertés le 30 juin à Paris, à l'initiative de François de Rugy. 

«[Le drapeau arc-en-ciel] est le symbole en général de la lutte contre l'homophobie, de l'égalité des droits», avait-il souligné le 28 juin, ajoutant : «C'est un combat qui est souvent passé par l'Assemblée nationale, qui a parfois été d'ailleurs assez agité à l’Assemblée nationale, mais aujourd'hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent.»

François de Rugy, issu des rangs écologistes, ainsi que plusieurs députés ont prévu de participer à la marche des fiertés Lesbienne, Gay, Bi, Trans et Intersexes.

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