Le 27 juin, le Lifeline, ce navire affrété par une ONG allemande éponyme en Méditerranée et qui transporte à son bord 234 passagers, a reçu l'autorisation d'accoster à Malte. Le même jour, Emmanuel Macron annonçait que la France accueillerait une partie des migrants se trouvant à son bord.
La France fera ainsi partie des quelque six pays européens accueillant des migrants du Lifeline. Il s'agira de «quelques dizaines d'individus par pays» d'accueil, a expliqué Emmanuel Macron, à l'issue de sa visite au Vatican et de sa rencontre avec le pape François, qui lui a par ailleurs remis le titre de chanoine de Latran.
La veille, Axel Steier, représentant de l'association allemande Lifeline, interrogé par RTL, avait annoncé qu'il demanderait à l'Etat français d'accueillir le navire. Finalement, c'est le gouvernement maltais qui a annoncé qu'il acceptait que le Lifeline accoste sur son territoire. Il a, dans le même temps, assuré qu'il enquêterait et prendrait des mesures contre le navire «qui a ignoré les instructions données conformément aux règles internationales par les autorités italiennes».
Le Portugal avait été le premier pays à faire savoir, quelques heures avant l'annonce du président français, qu'il se tenait prêt à accueillir plusieurs migrants après leur débarquement à Malte, sur sollicitation du gouvernement maltais.