Vera Gaufman, la correspondante de RT France, se trouve à Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, où va se jouer le match entre la Tunisie et l'Angleterre le 18 juin à 20h. Elle a rencontré des supporters, recueilli des pronostics... mais pas seulement.
A l'occasion de ce match, un cocktail local a été inventé et baptisé de manière à peine provocatrice : «Novitchok», en référence à l'agent innervant. En mars et avril, ce poison hautement toxique était au cœur de l'affaire Skripal, du nom de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, retrouvés inconscients le 4 mars sur un banc à Salisbury, en Angleterre. La Grande-Bretagne avait immédiatement mis en cause les autorités russes, rapidement ralliée par ses alliés occidentaux, ce qui avait entraîné une vague d'expulsions de diplomates entre les différentes parties. La Russie a toujours nié son implication dans cette affaire et a récemment mis en cause le gouvernement britannique.
Si elle n'a pu trouver de supporter anglais assez intrépide que pour goûter au breuvage, Vera Gaufman a testé elle-même le Novitchok.
La recette du cocktail éponyme est gardée secrète mais on sait qu'elle contient de la vodka et de l'absinthe. Petite astuce en cas d'empoisonnement... ou de gueule de bois, l'antidote à ce «Novitchok» serait un bon verre de jus de bouleau, une boisson rafraîchissante très populaire en Russie à cette saison.
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