La Russie n'aurait pu rêver mieux que cette démonstration : 5 à 0 face à une équipe saoudienne à côté de ses crampons, en match d'ouverture de sa Coupe du monde, le 14 juin, à Moscou.
Cette démonstration s'est déroulée sous les yeux du président russe Vladimir Poutine, qui s'est montré magnanime au fil des buts en serrant la main du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dans une tribune officielle qui n'avait pas fait le plein des grands de ce monde.
Des fans pleins d'espoir
«Finalement on n'est pas si mauvais !» Inattendue pour ses supporters les plus convaincus, cette performance face à l'Arabie saoudite lors du match d'ouverture a ravi la fan zone de Moscou. Et ranimé les espoirs.
«Nous croyons en eux, allez la Russie !», exulte Pavel Stassiouk, 32 ans.
Marqué dès la 12e minute par Iouri Gazinski, le premier but a littéralement libéré des fans qui doutaient. Les quatre autres marqués par la «Sbornaïa» ont été accueillis par les cris de joie de plus en plus enthousiastes de milliers de supporters réunis dans une ambiance très latine à quelques dizaines de mètres à peine du stade de Loujniki, au milieu d'un immense espace vert sur le mont des moineaux. Au cinquième but, juste avant le coup de sifflet final, la jubilation s'est emparée de la fan zone, où environ 200 supporters russes et péruviens se sont mêlés pour une danse endiablée, aux cris de «Allez la Russie !».
La «Sbornaïa» n'avait plus gagné depuis le mois d'octobre lors d'un match amical remporté 4-2 contre la Corée du Sud. La Russie est ainsi le premier pays organisateur depuis 84 ans à débuter une Coupe du monde en n'ayant remporté aucun match lors des six mois qui ont précédé la compétition.
Suivez toutes les actualités de la Coupe du monde 2018 sur RT France