International

Pour Benjamin Netanyahou, Bachar el-Assad «n'est plus à l'abri» de représailles

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en visite à Londres le 7 juin, a fait savoir qu'«une nouvelle approche a été adoptée» par Israël à l'encontre de Bachar el-Assad.

«Je pense que Monsieur Assad devrait prendre ceci en considération [...] Maintenant que la guerre est finie, que Daesh est fini et qu'il invite l'Iran ou lui permet de venir avec l'intention d'attaquer Israël, de potentiellement détruire Israël à partir du territoire syrien, il n'est plus à l'abri, son régime n'est plus à l'abri, s'il nous tire dessus, nous détruirons ses forces», a averti Benjamin Netanyahou lors de visite à Londres le 7 juin, en ciblant Bachar el-Assad, président de la Syrie.

Le Premier ministre israélien a également ajouté que désormais, «une nouvelle approche a été adoptée». «La Syrie doit comprendre qu'Israël ne permettra pas l'enracinement militaire iranien en Syrie contre Israël et les conséquences ne seront pas que pour les forces iraniennes, mais pour le régime d'Assad aussi», a prévenu Benjamin Netanyahou.

Le Parlement israélien avait adopté le 30 avril une loi permettant au Premier ministre et au ministre de la Défense de décider d'entrer en guerre sans réunir le gouvernement.

Cette loi, votée à 62 voix contre 41, donne la responsabilité au cabinet restreint de sécurité de décider d'une opération militaire ou d'une guerre sans se concerter avec le reste du gouvernement.

Un paragraphe précise que le Premier ministre et son ministre de la Défense pourront décider d'entrer en guerre en cas de «conditions extrêmes».

Par ailleurs, à plusieurs reprises, Israël a mené des attaques contre des positions de l'armée syrienne ou des convois d'armes présentés comme provenant d'Iran et destinés au mouvement chiite libanais Hezbollah, qui lutte contre les groupes terroristes en Syrie au côté de Damas.

Lire aussi : Syrie : les forces kurdes annoncent leur retrait de la ville de Minbej