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Le Premier ministre italien Giuseppe Conte favorable à une révision des sanctions contre la Russie

Le nouveau chef du gouvernement italien a affirmé le 5 juin que son pays était favorable à la «révision» des sanctions économiques imposées à la Russie par les Occidentaux. En outre, il souhaite maintenir l'Italie dans l'OTAN.

«Nous serons les promoteurs d'une révision du système de sanctions [contre la Russie]», a déclaré le 5 juin le nouveau Premier ministre italien, Giuseppe Conte, devant les sénateurs, dans son discours de politique générale à l'issue duquel il demandera la confiance du Parlement.

«Nous serons les partisans d'une ouverture vers la Russie qui a renforcé ses dernières années son rôle international dans diverses crises géopolitiques», a ajouté le chef du gouvernement italien, faisant également valoir que la Russie représentait un partenaire économique important pour les entreprises italiennes.

Depuis plusieurs années, l'Italie tente d'obtenir au sein de l'Union européenne, sinon une levée totale des sanctions envers la Russie, au moins un allègement. Dans leur programme commun, le Mouvement cinq étoiles (M5S) et la Ligue, en coalition gouvernementale, sont tombés d'accord sur plusieurs points de programme dont la levée de ces sanctions. Une position qui rappelle celle tenue par l'Autriche voisine. Dans une interview publiée le 2 juin par le quotidien autrichien Osterreich, le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, dont le Parti de la liberté d'Autriche (FPO, souverainistes et anti-immigration) avait signé en 2016 un «accord de coopération» avec le parti Russie unie de Vladimir Poutine, a ainsi confirmé une volonté de normalisation entre les deux pays. 

Par ailleurs, le nouveau chef du gouvernement italien a cependant tenu à souligner «l'appartenance convaincue [de l'Italie] à l'OTAN».

«Nous entendons souligner avant tout l'appartenance convaincue de notre pays à l'Alliance atlantique, avec les Etats-Unis comme partenaire privilégié», a assuré le nouveau chef de gouvernement.

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