«Personne n'a d'arme à Paris et on se souvient tous des 130 personnes [tuées] et du nombre énorme de personnes horriblement, horriblement blessées», a affirmé Donald Trump le 4 mai dans un discours à la convention de la NRA, le puissant lobby pro-armes.
«Elles ont été tuées brutalement par un petit groupe de terroristes qui avaient des armes, ils ont pris leur temps et les ont tués un par un», a poursuivi le président américain. «Boum, viens là ; boum, viens là ; boum, viens là», a raconté le chef d'Etat, en faisant avec la main le geste d'un djihadiste tirant au pistolet sur les victimes.
«Mais si un employé, ou juste un client avait eu une arme, ou si l'un de vous dans l'assistance avait été là avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes auraient fui ou se seraient fait tirer dessus, et ça aurait été une toute autre histoire», a argumenté Donald Trump.
Le 13 novembre 2015, 130 personnes sont mortes et plusieurs centaines ont été blessées dans une série d'attentats à Paris et Saint-Denis revendiqués par le groupe Etat islamique (EI). Un des commandos avait tué 90 personnes dans la salle de concert du Bataclan. Les premières forces de sécurité à intervenir étaient des policiers de terrain.
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