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La Syrie frappée alors qu'elle avait «une chance d'avoir un avenir pacifique», regrette la Russie

La Syrie, qui a résisté pendant des années à «une agression terroriste», a été frappée par une opération militaire occidentale alors qu'elle avait «une chance d'avoir un avenir pacifique», a déploré le ministère russe des Affaires étrangères.

«Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste», a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, réagissant aux frappes menées par Washington, Paris et Londres ce 14 avril. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent «au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique», a-t-elle déclaré, se référant au fait que les forces gouvernementales syriennes soutenues par la Russie ont repris une grande partie des territoires qui étaient tenus par les groupes rebelles islamistes.

 

Dans la nuit du 13 au 14 avril, Washington, Paris et Londres ont mis leurs menaces à exécution et ont mené des frappes contre les autorités syriennes, en représailles à l'attaque chimique présumée dans la Ghouta, que ces pays attribuent à Damas.

Les Occidentaux s'appuient, pour accuser les autorités syriennes, sur l'organisation controversée des Casques blancs, qui avait dénoncé un recours au chlore, ce qui a été immédiatement démenti par les médias publics syriens. Le tout aussi controversé Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait en outre fait état de dizaines de cas de suffocation, dont certains mortels, sans toutefois se prononcer sur l'emploi ou non d'armes chimiques.

La Russie, pourtant, affirme détenir les «preuves irréfutables» de la mise en scène de cette supposée attaque chimique dans la Ghouta.

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