Le 27 mars, au lendemain de la tragédie de Kemerovo en Russie qui a fait 64 morts dont 41 enfants, les habitants de la ville sibérienne sont descendus dans la rue pour réclamer la démission des autorités locales.
Les manifestants massés devant les locaux du siège de l'administration régionale à Kemerovo scandaient les mots «vérité !» et «meurtriers !».
Selon les premiers éléments de l'enquête, les conséquences de l'incendie du centre commercial «Cerise d'hiver» auraient été aggravées par des défauts de fabrication du bâtiment, l'obstruction des sorties de secours et la désactivation du système d'alarme par un agent de sécurité.
Sur place pour rendre hommage aux victimes le 27 mars, Vladimir Poutine a évoqué une «négligence criminelle» devant les caméras de la télévision nationale et promis que la lumière serait faite sur les circonstances de la tragédie. «Chaque action d'un représentant officiel de l'Etat doit être soigneusement évaluée. Certains signent n'importe quoi pour obtenir de l'argent», a-t-il encore commenté.
Lire aussi : En visite à Kemerovo après le drame, Poutine évoque une «négligence criminelle»