Dans la nuit du 24 au 25 mars, des avions de guerre israéliens ont pilonné une position du Hamas à Rafah, dans la bande de Gaza, en représailles à une tentative d'infiltration de quatre Palestiniens en Israël quelques heures auparavant.
«Hier, la barrière de sécurité séparant Israël de la bande de Gaza a été endommagée et il y a eu une tentative d'incendie criminel sur un véhicule d'ingénierie. En réponse, […] l'Armée de l'air a visé un objectif terroriste dans un complexe militaire à Rafah, au sud de Gaza, appartenant au Hamas, une organisation terroriste», ont annoncé sur Twitter, quelques instants après l’opération, les Forces de défense israéliennes. Elles ont en outre ajouté que «Tsahal continuer[rait] à contrecarrer toutes les attaques visant l'Etat d'Israël».
Malgré l'existence d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas depuis la guerre de 2014, la troisième en moins de six ans à Gaza, la région est souvent le théâtre de confrontation entre Israël et le Hamas. Le soir du 17 février, des frappes aériennes israéliennes ont touché trois bases du Hamas dans l'enclave palestinienne, faisant deux victimes, selon des sources médicales.
Plus tôt dans la journée, quatre soldats israéliens avaient été blessés, dont deux «grièvement», dans l'explosion d'une charge explosive au passage de leur véhicule de patrouille près de la barrière de séparation entre Israël et l'enclave palestinienne, selon Tsahal.
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