«Nos forces sont présentes partout dans la région d'Afrin, ces forces frapperont à chaque occasion les positions de l'ennemi turc et de ses mercenaires», a déclaré le 18 mars, Othman Sheikh Issa, coprésident du Conseil exécutif d'Afrin, dans une déclaration télévisée.
Nos forces vont devenir un cauchemar permanent
Louant «la fermeté» et «la résistance» des combattants kurdes, il a par ailleurs promis que ses forces deviendraient «un cauchemar permanent» pour les soldats turcs et les rebelles de l’Armée syrienne libre, un conglomérat de groupes armés, pour certains islamistes, soutenus par Ankara. Parallèlement, dans un communiqué envoyé à la presse, l'administration semi-autonome kurde de la région a averti que «la résistance à Afrin [allait] se poursuivre jusqu'à la libération de chaque territoire» de la ville syrienne.
Ces annonces interviennent alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déclaré plus tôt dans la journée que les groupes rebelles syriens soutenus par Ankara avaient pris le contrôle «total» du centre-ville d'Afrin, bastion kurde dans le nord-ouest de la Syrie. Cette offensive militaire de l'armée turque s’inscrit dans le cadre de l’opération Rameau d’olivier déclenchée le 20 janvier dernier.