La commission du Renseignement de la Chambre des représentants, dominée par la majorité républicaine, a annoncé le 12 mars n'avoir trouvé aucune preuve de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie lors la campagne présidentielle américaine de 2016.
Les membres de la commission ont publié leurs principales conclusions de l'enquête sur la prétendue ingérence russe dans la campagne, dans laquelle ils réfutent que le gouvernement russe soit intervenu pour soutenir Donald Trump face à Hillary Clinton.
S'ils prennent acte d'un nombre de cyberattaques en provenance de Russie contre les institutions politiques américaines en 2015 et 2016, en particulier par les réseaux sociaux, ils critiquent la «réponse défaillante» de l'administration du président démocrate Barack Obama avant l'élection et disent avoir enquêté sur la façon dont des sources russes auraient alimenté un dossier anti-Trump financé par le camp Clinton.
Enfin, les élus soulignent des contacts problématiques entre de «hauts responsables de la communauté du renseignement [de l'ère Obama] et des médias», selon le résumé mis en ligne par la commission.
Le président américain Donald Trump a commenté dans un tweet :«La commission du Renseignement de la Chambre n'a, après une longue enquête approfondie de 14 mois, trouvé aucune preuve de collusion ou de coordination entre la campagne Trump et la Russie pour influencer l'élection présidentielle 2016.»
Les conclusions de l'enquête parlementaire ont en revanche fait l'objet de critiques par le camp démocrate qui accuse les membres de la commission de vouloir protéger le président républicain.
Le rapport rendu par la commission du Renseignement de la Chambre fait plus de 150 pages, contient plus de 40 «conclusions initiales» et plus de 25 recommandations. Il doit être présenté à la minorité démocrate mardi pour commentaire.
La commission devra ensuite voter pour soumettre le rapport à une procédure de déclassification, afin qu'il puisse être rendu public.
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