«Nous n'avons jamais été les initiateurs de ces sanctions. Nous les considérons comme illégales et nuisibles non seulement pour les peuples de nos deux pays, mais aussi pour le monde entier», a déploré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence Interfax le 3 mars.
Les Etats-Unis ont décrété des sanctions économiques anti-russes après le rattachement de la Crimée à la Russie à l'issue d'un référendum en 2014 et le début de la crise ukrainienne, sous la présidence américaine de Barack Obama. Ces sanctions ont été reconduites le 2 mars pour une année supplémentaire par l'actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump.
Au fil des années, les Etats-Unis ont élargi leur liste de personnalités et d'entités sanctionnées. Le 26 janvier dernier, un nouveau train de mesures concernant neuf entreprises, notamment des acteurs russes de l'énergie tels que Gaz-Alyans et Kaliningradnefteprodukt, ainsi que 21 personnes, avait été adopté par le Trésor américain. S'il avait regretté l'existence de la liste noire des personnalités russes établie par le Trésor américain, fin janvier, Vladimir Poutine avait aussi rappelé que Moscou restait, malgré tout, attaché à une amélioration des relations bilatérales entre la Russie et les Etats-Unis.
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