Le président américain Donald Trump a décidé le 23 février de citer les paroles d'une chanson devant le gratin des conservateurs américains réunis près de Washington, utilisant l'image du serpent pour dénoncer l'immigration.
Sortant de sa poche un papier sur lesquelles les paroles étaient inscrites, Donald Trump a lu les paroles de la chanson de soul The Snake d'Al Wilson, qui narre l'histoire d'une femme recueillant un serpent affaibli avant de se faire piquer mortellement par l'animal ingrat.
«Tu savais très bien que j'étais un serpent avant de me ramener chez toi», a ainsi déclamé le président devant les participants de la conférence CPAC, grand rendez-vous annuel des conservateurs. «Pensez à cela en termes d'immigration», a-t-il poursuivi pour ne laisser aucun doute sur les raisons de son envolée lyrique. Lors de la campagne présidentielle de 2016, il avait déjà lu des passages de cette chanson en meeting.
Plus concrètement, Donald Trump est revenu durant son discours d'une heure, sur le décret Daca mis en place par Barack Obama pour protéger de l'expulsion de nombreuses personnes arrivées enfants aux Etats-Unis. Le président propose une solution pour ces personnes dont les parlementaires démocrates défendent le sort, en échange du financement du mur controversé qu'il a promis d'ériger à la frontière avec le Mexique.
«Les démocrates sont totalement insensibles, ils ne veulent rien faire à propos du Daca», s'est emporté le président milliardaire. «Une nation forte doit avoir des frontières solides», a-t-il poursuivi.
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