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Deux soldats français tués et un blessé au Mali, dans l'explosion d'une mine

L'Elysée a annoncé dans un communiqué que deux soldats français avaient été tués au Mali. Un troisième a été blessé. Leur véhicule blindé a roulé sur une mine artisanale. Douze Français ont été tués depuis le lancement de Barkhane en 2014.

Deux soldats français ont été tués et un autre blessé au Mali le 21 février, alors que le véhicule blindé dans lequel ils se trouvaient a roulé sur une mine, provoquant une explosion. 

«C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires du 1er régiment de spahis de Valence, tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé», a fait savoir l'Elysée dans un communiqué.

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses condoléances aux familles et aux proches des soldats. Dans le communiqué, il a par ailleurs salué «le courage des militaires français engagés au Sahel», dont la mission «permet de porter des coups sévères à l’ennemi».

A l'Assemblée nationale, les députés se sont levés pour honorer la mémoire des deux militaires décédés.

Environ 4 000 soldats français sont déployées au Sahel dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane. Ces deux décès portent à douze le nombre de militaires français tués depuis le lancement de l'opération à l'été 2014.

Si, depuis 2013, les groupes liés à Al-Qaïda ont été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays continuent d'échapper au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma). Celles-ci sont régulièrement visées par des attaques, malgré la signature au printemps 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.

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