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Le crash de l'avion russe An-148 aurait été causé par une faille technique selon les enquêteurs

Le givrage d'une sonde Pitot, un indicateur de vitesse, serait à la base du crash du vol 6W703 près de Moscou qui a fait 71 morts le 11 février, d'après les enquêteurs. L'analyse d'une des deux boîtes noires est terminée, l'autre est encore en cours.

Le Comité intergouvernemental d'aviation russe (MAK), qui enquête sur le crash de l'avion russe An-148 quelques minutes après son décollage de l'aéroport de Moscou, s'est exprimé le 13 février sur les causes du drame.

Le crash du vol 6W703 «peut s'expliquer par des données incorrectes sur la vitesse du vol» reçues par les pilotes et «apparemment liées au givrage de sondes Pitot [un indicateur de vitesse] dont le système de chauffage était éteint», d'après un communiqué de l'organisme chargé d'enquêter sur les accidents aériens.

Appelées aussi tubes de Pitot, les sondes Pitot permettent aux pilotes de contrôler la vitesse de leur appareil, un élément crucial pour son équilibre en vol.

Si ces sondes sont encrassées par du givre ou des débris, une mesure incorrecte de vitesse peut être fournie aux pilotes, ce qui risque d'entraîner un décrochage de l'appareil si celui-ci vole trop lentement ou une déformation de l'avion si celui-ci va trop vite.

Le MAK a indiqué avoir terminé le déchiffrage des informations contenues dans l'une des boîtes noires retrouvées. L'organisme continue en revanche de travailler sur l'autre boîte noire retrouvée.

Le 11 février, un avion de ligne de la compagnie Saratov Airlines reliant Moscou à Orsk, une ville de l'Oural, s'était écrasé avec 65 passagers et six membres d'équipage à bord. Il n'y a eu aucun survivant.

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