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4 000 djihadistes de Daesh, dont des étrangers, seraient détenus par les forces kurdes en Irak

Les autorités du Kurdistan irakien ont annoncé qu'elles détenaient 4 000 combattants de Daesh. Ils auraient été capturés ou se seraient rendus. Parmi eux : des djihadistes étrangers.

Les autorités de la région autonome kurde d'Irak ont annoncé le 6 février qu'elles détenaient près de 4 000 djihadistes du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers.

De 2014 à 2017, les forces de sécurité et les Peshmerga (combattants kurdes) «ont arrêté environ 2 500 personnes appartenant à Daesh», a confié à la presse Dindar Zibariun, conseiller pour les affaires internationales du gouvernement régional du Kurdistan irakien, ajoutant que lors de la bataille de Hawija, dernier grand centre urbain que contrôlait l'EI en Irak, un millier de djihadistes s'étaient rendus aux Peshmerga. 

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En outre, «350 personnes arrêtées dans les régions de Debes et de Kirkouk ont avoué lors d'interrogatoires appartenir à l'EI», selon Dindar Zibari. Ces dernières ont été transférées dans les prisons des Assayech [services de sécurité kurdes] après l'entrée des forces irakiennes à Kirkouk», a ajouté le conseiller.

Human Rights Watch (HRW) s'était inquiété du sort de ces 350 personnes «disparues» depuis la reprise de la ville de Kirkouk en octobre 2017 par les forces gouvernementales irakiennes.

«Les noms de tous ces prisonniers ont été portés à la connaissances des Nations unies et du Comité International de la Croix-Rouge internationale (CICR) mais ces derniers n'ont pas informé les familles des 350 personnes», a affirmé Dindar Zibari.

Quant aux étrangers, «certains ont été remis à leurs pays, y compris un journaliste [appartenant à l'EI] remis au consulat japonais à Erbil, et un ressortissant américain au consulat de son pays», a-t-il ajouté, sans donner d'autres précisions sur le nombre ou la nationalité des étrangers détenus. 

Le gouvernement fédéral de Bagdad a demandé à plusieurs reprises aux autorités kurdes de lui remettre ces détenus, selon Dindar Zibari, mais les autorités kurdes irakiennes pensent «que cela doit être fait sous la supervision des Nations unies».

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