Les signaux de la fin du monde. Tel était le sujet de la prêche du patriarche Kyrill lors d'une célébration religieuse dans la cathédrale du Christ Saint-Sauveur à Moscou, le 20 novembre.
«Aujourd’hui, le péché n’est pas simplement évident. […] Aujourd’hui il est transmis par les moyens les plus attirants – à travers le cinéma et le théâtre», s’est insurgé le patriarche, avant de critiquer le fait que l’art actuel a, selon lui, dévié de son objectif initial : «enrichir l’âme.»
Kyrill a déploré le fait que les milieux artistiques «répétent les erreurs de leurs ancêtres», qui ont «amené le pays [la Russie] à la Révolution». Le patriarche a souligné qu'il n'était pas le moment d'«agiter le bateau des passions humaines», mais de «rallier toutes les forces valides».
«C’est visible à l’œil nu. Il faut être aveugle pour ne pas voir s’approcher les moments terribles de l’histoire, dont parlait dans son Apocalypse l’apôtre Jean», a déclaré le patriarche, avant de rappeler que, selon la foi chrétienne, l’arrivée de la fin du monde dépendait des êtres humains car c'est à eux qu'il incombe de ne pas laisser la Terre «choir dans l’abîme de la fin de l’Histoire».
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