Le 18 novembre, peu après minuit, un homme qui se trouvait dans un véhicule immatriculé en France avec une femme au péage de la ville frontalière de La Jonquera, en Espagne, a intrigué une patrouille de la Guardia Civil pour son attitude «étrange». Les policiers espagnols ont demandé des renforts aux Mossos d'Esquadra, selon un porte-parole de cette force de police catalane.
Cet homme, Français d'origine marocaine, manipulait «un objet» que les policiers ont cru à tort être une arme, selon la police catalane, qui a précisé que la piste terroriste était pour l'heure écartée.
«Il paraissait manipuler quelque chose à l'intérieur du véhicule, la police lui a demandé de sortir, il a fini par sortir avec quelque chose dans les mains et s'est dirigé vers les agents», a expliqué le porte-parole, ajoutant que l'homme, selon les policiers présents, avait crié «Allah Akbar».
«Les policiers lui ont demandé à plusieurs reprises de s'arrêter, ont tiré en l'air pour l'intimider mais comme il continuait à avancer, ils lui ont tiré dans la hanche», a poursuivi le porte-parole. L'homme «s'est ensuite dévêtu» et «paraissait souffrir de troubles mentaux», d'après cette source. Il est hospitalisé dans un hôpital de Gérone, où il a dû être opéré, selon cette source.
Selon la Guardia Civil, sa vie «n'est pas en danger». Cette force de police s'est contentée de faire savoir qu'une enquête était en cours pour élucider les faits.
Des attentats à Barcelone et Cambrils ont eu lieu les 17 et 18 août, dans le nord-est de l'Espagne, faisant 16 morts.