Loi de l'attraction universelle oblige, et parce que tout a une fin, la station spatiale Tiangong-1 va s'écraser sur terre début 2018. Mais, en raison de sa vitesse, le vaisseau spatial se disloquera immanquablement sur la fine couche de l'atmosphère de la planète bleue. Selon l'Agence spatiale européenne (ASE), si la majorité des éléments et modules de la station devrait se vaporiser, certains fragments pourraient atteindre le sol.
«D'après la géométrie de l'orbite de la station, nous pouvons d'ores et déjà exclure la possibilité que des fragments ne tombent sur un endroit situé au-delà de la latitude de 43° nord ou, au-delà de 43° sud», a précisé, Holger Krag, responsable de l'ASE. En clair : les débris de la station chinoise pourraient tomber sur des pays tels que l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Bulgarie ou encore la Grèce. «Dans l'Histoire des vols spatiaux, il n'y a jamais eu une seule victime imputable à la chute de débris», rappelle en outre l'agence.
La station Tiangong-1 a été abandonnée par ses occupants, les taïkonautes, en 2013. Tout contact a été perdu depuis 2016.