Embarqué au côté de l'armée syrienne, le correspondant de RT Murad Gazdiev a tourné des images exclusives, deux jours après la libération du village de Hatla, des griffes de l'Etat islamique. Le journaliste a pu témoigner des derniers échanges de tirs qui éclatent encore aux abords de la localité, avant la fuite définitive des combattants de Daesh.
Le petit village, maintenant en ruines, sous occupation de l'autoproclamé «Califat» pendant plusieurs années, s'était structuré selon ses principes. Les traces de Daesh sont partout. Murad Gazdiev suit les militaires alors qu'ils découvrent les vestiges de l'organisation djihadiste.
Hatla est le témoin rare de la création d'institutions et d'un système financier au service de l'organisation djihadiste, les combattants de Daesh nettoyant d'ordinaire tout avant leur départ. Entres autres images : celles, glaçantes, des liens qui servaient à menotter les prisonniers des djihadistes, ou celles d'une monnaie ayant eu cours sous le joug de Daesh.
«Nous ne serons pas en paix tant que tous les terroristes ne seront pas éliminés de Syrie», déclarent gravement les soldats durant leur opération de nettoyage. Selon les estimations du gouvernement russe, les militaires syriens, aidés par l'armée russe, ont déjà libéré plus de 90% du pays.