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Un parachutiste français meurt au combat dans la zone «irako-syrienne», une première depuis 2014

L'Elysée a annoncé la mort au combat d'un soldat français membre des forces spéciales engagé dans la lutte contre Daesh. C'est le premier soldat tué dans le cadre de l'opération Chammal de lutte contre le djihadisme au Moyen Orient.

L’Elysée a fait savoir qu’un adjudant du 13e régiment de Dragons parachutistes français, qui conseillait les forces locales luttant contre Daesh, avait été tué par un tir sur la position qu'il occupait dans la zone «irako-syrienne».

Dans un communiqué, le président de la République a «salué le sacrifice» de ce soldat «tué dans l'accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays, la protection de nos concitoyens et la lutte contre la barbarie».

Le lieu exact où le soldat a perdu la vie n'a été annoncé ni par l'Elysée, ni par l'état-major des armées officiellement pour éviter de livrer à l'ennemi la position de soldats français.

Entamée le 19 septembre 2014, l'opération Chammal aurait permis l'élimination d'environ 2 500 à 3 000 djihadistes de l'Etat islamique, principalement au cours du millier de raids aériens menés depuis cette date, selon les chiffres de l'AFP. Dans le cadre de cette opération, un nombre inconnu de conseillers, de formateurs et de contrôleurs aériens de l'armée française a été envoyé auprès de forces armées alliées, notamment des milices kurdes, combattant Daesh sur le terrain. Il s'agit du premier soldat tué dans le cadre de cette opération.

Dans son communiqué, Emmanuel Macron a réaffirmé sa «confiance et [sa] fierté aux militaires français qui combattent avec courage et abnégation les groupes terroristes au Levant comme au Sahel».

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