Un tremblement de terre d'une magnitude de 3,4 a été enregistré à 8h30 (GMT) en Corée du Nord, selon le Service sismique chinois (CENC) cité par Reuters. Les experts chinois se sont inquiétés d'une possible «explosion».
Plus tard dans la journée, toutefois, l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Otice), rattachée à l'ONU, a fait savoir : «L'hypothèse la plus probable à l'heure actuelle est qu'il s'agit d'une conséquence de l'événement précédent [le test nucléaire mené le 3 septembre par Pyongyang], qui a été d'une amplitude importante et qui peut encore avoir des répercussions dans une zone de fracture [tellurique].»
Le séisme avait été détecté dans le Hamgyong du Nord, une province du nord-est du pays. Celle-ci abrite notamment le site nucléaire de Punggye-ri, selon l'agence météorologique sud-coréenne.
Par le passé, de tels tremblements de terre avait indiqué que des essais nucléaires y avaient eu lieu. Ainsi, en septembre, une secousse avait été enregistrée à proximité d'un site nord-coréen d'essais nucléaires.
Ce séisme survient alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté de nouvelles sanctions, proposées par les Etats-Unis, contre la Corée du Nord qui poursuit ses tests nucléaires en violation du droit international.
Le 23 septembre, la Chine a fait savoir qu'elle allait diminuer ses exportations à destination de la Corée du Nord, conformément au texte voté par le Conseil de sécurité.