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«Gâteux», «dérangé», «chien apeuré», Kim Jung-un promet à Donald Trump de le faire «payer cher»

Répondant à la déclaration musclée du président américain à la 72e assemblée générale de l'ONU, Pyongyang réagit par la voix de son dirigeant qui promet de faire payer cher Donald Trump, individu «mentalement dérangé» selon lui.

Une escalade verbale qu'on croirait sans fin : dans l'épisode précédent des invectives entre Washington et Pyongyang, Donald Trump avait pris la parole à la tribune de l'assemblée générale des Nations unies, le 19 septembre, dans une allocution aux accents dramatiques et menaçants. Le 21 septembre, Kim Jung-un lui a répondu.

Les «états voyous» et le «Rocket man»

Lors du discours du président américain, les «états voyous» ont particulièrement retenu l'attention de la communauté internationale, parmi lesquels figuraient en bonne place la Corée du Nord, qu'il a menacée de «destruction totale», non sans oublier de surnommer son dirigeant «rocket man» (l'homme fusée, allusion à la passion supposée de Kim Jung-un pour les missiles).

«Gâteux», «radoteur», «dérangé», les politesses fusent

Une pique qui n'allait pas rester sans réplique. Ainsi, le 21 septembre Kim Jung-Un a déclaré que Donald Trump était un homme «mentalement dérangé» qui paiera cher pour ses menaces contre la Corée du Nord, tandis qu'un des ministres du gouvernement nord-coréen évoquait un possible essai de bombe H dans le Pacifique.

Quelques heures plus tôt, Donald Trump avait annoncé de nouvelles sanctions contre les Etats qui commerçaient avec la Corée du Nord, notamment dans les secteurs de la construction, de l'énergie et du textile.

C'en était vraisemblablement trop pour Kim Jung-un qui a vécu l'allocution comme une humiliation personnelle et nationale. Donald Trump serait selon lui un «radoteur» et «un chien apeuré».  «[Il] m'a insulté, mon pays et moi, sous les yeux du monde entier, et a livré la plus féroce déclaration de guerre de l'histoire», s'est indigné le dirigeant nord-coréen, selon une dépêche de l'agence officielle de Pyongyang. Et de conclure : «Je disciplinerai par le feu le gâteux américain mentalement dérangé.»

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