Les services de renseignement français auraient repéré plusieurs personnes ayant des liens ou des sympathies affichées pour le djihadisme parmi le personnel local employé par la diplomatie française au Royaume-Uni et au Qatar, selon une information publiée par le Canard enchaîné du 6 septembre 2017.
Des agents de sécurité employés à Doha auraient été repérés pour leur proximité avec des mouvances proches de l'Etat islamique. A Londres par ailleurs, un responsable de l'intendance, recruté pour des travaux de maintenance et ayant accès à des zones sensibles, affichait une «sympathie déplacée» pour des personnes considérées par les services de sécurité français comme «terroristes».
Une nouvelle embarrassante pour le gouvernement après que le président a affirmé devant les ambassadeurs réunis à Paris le 29 août que la lutte contre le «terrorisme islamiste» était une priorité de la diplomatie française. «La sécurité des Français est la raison d'être de notre diplomatie. Cette exigence est viscérale. Nous devons y répondre sans faiblir», avait-il ajouté.
Quoi qu'il en soit, le ministère des Affaires étrangères, qui peut parfois avoir du mal à contrôler les agissements de son personnel local, a alloué 67 millions d'euros pour le renforcement de la sécurité de ses ambassades dans le monde.