International

Dague en argent, épées, pièces en or : quand Donald Trump se fait gâter par l'Arabie saoudite

Reçu en grande pompe en mai dernier à Riyad lors de son premier voyage présidentiel à l'étranger, le président américain Donald Trump s'est vu gratifier de nombreux présents. Une liste de 83 cadeaux offerts par le royaume a été dévoilée.

Pour son premier voyage présidentiel à l'étranger en mai dernier, le président américain Donald Trump, qui s'était rendu en Arabie saoudite, a été bien gâté. Un document déclassifié par le département d'Etat américain dresse une liste numérotée de plusieurs présents offerts par Riyad à la Maison Blanche. 

Le site d'information américain Daily Beast, qui a eu accès à ce document à la suite d'une demande faite au département d'Etat, rapporte que Donald Trump a bénéficié au total de 83 présents de grande valeur de la part du royaume saoudien dirigé par le roi Salmane. 

Parmi ces cadeaux, on trouve plusieurs épées, une dague en argent au manche serti de perles, plusieurs paires de sandales en cuir, des stylos Chopard, des pièces en or, une médaille en or, des vêtements de fourrure ou encore un portrait de Donald Trump. 

Si les Etats-Unis avaient au cours de cette visite signé des contrats de ventes d'armes d'une valeur de 350 milliards de dollars avec l'Arabie saoudite, aucun détail concernant de quelconques présents offerts par Riyad n'avait dans un premier temps été communiqué par la Maison Blanche.

Mais les relations entre le président des Etats-Unis et la monarchie du Golfe n'ont pas toujours été au beau fixe. Lors de la campagne présidentielle américaine, Donald Trump avait été virulent envers l'Arabie saoudite. Il avait notamment accusé le royaume d'être responsable des attentats du 11 septembre ou encore accusé son ex-rivale à la présidentielle Hillary Clinton d'accepter de l'argent en provenance de Riyad, lors d'un débat. «Ces gens tuent les femmes et les traitent de manière horrible, et pourtant, vous acceptez leur argent», avait lancé le milliardaire à l'attention de sa concurrente.

Lors de son premier déplacement officiel à l'étranger, Donald Trump avait rompu avec l'usage voulant de privilégier un pays voisin, comme le Canada ou le Mexique.

Lire aussi : Donald Trump et les dirigeants saoudiens «flirtent avec la guerre dans la plus grande légèreté»