Interrogé par un journaliste à la sortie de la messe le 3 septembre au sujet d'une éventuelle intervention militaire en Corée du Nord, après le tir nucléaire réalisé par Pyongyang la veille, le président américain Donald Trump a répondu : «On verra.»
Loin de fermer la porte à l'option militaire, Donald Trump semble donc décidé à n'exclure aucune possibilité. Dans la foulée, il a publié plusieurs tweets au ton plutôt pessimiste. «La Corée du Nord a conduit un test nucléaire d'ampleur : ses discours autant que ses actes hostiles envers les Etats-Unis constituent une menace», a-t-il estimé.
Dans un tweet plus explicite encore, Donald Trump a estimé que les mesures d’apaisement ne pourraient porter leurs fruits. «Ils ne comprennent qu'une chose !», a-t-il assuré.
Dans un autre tweet, le président américain a également évoqué des sanctions contre les pays qui continueraient à commercer avec la Corée du Nord.
En revendiquant l'essai réussi d'une bombe à hydrogène le 2 septembre, la Corée du Nord s'est attirée de vives condamnations au sein de la communauté internationale, y compris de la part de la Chine, son principal allié. Cet épisode semble avoir ravivé les tensions entre Pyongyang et Washington, après une période de relative accalmie.
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