Venu présenter au site brésilien Ciné Pop son nouveau film Valérian et la Cité des mille planètes, Luc Besson en a profité pour glisser au passage son interprétation des films de super-héros américains.
«Ces films sont là pour montrer la suprématie de l’Amérique et combien ils sont géniaux», a lancé sans ambages le producteur français, estimant qu'aucun autre pays ne se pouvait se permettre de faire des films à sa propre gloire : «Enfin, quel pays dans le monde aurait le cran d’appeler un film Captain Brésil ou Captain France ? Personne !»
«On aurait honte et on se dirait qu’on ne peut pas faire ça. Ils peuvent. Ils peuvent appeler un film Captain America et tout le monde trouve ça normal», s'est-il encore étonné.
Défendant sa propre vision du cinéma, Luc Besson a expliqué ne pas être là «pour la propagande», mais pour «raconter une histoire».