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Folie terroriste, solidarité, attaque ignoble : premières réactions après l'attentat de Barcelone

L'attaque à la camionnette sur l'artère principale de Barcelone très fréquentée par les touristes ce 17 août a suscité de nombreuses déclarations de soutien et de condamnation.

Après la voiture-bélier de ce 17 août à Barcelone sur l'avenue des Ramblas, de nombreux dirigeants ont exprimé leur soutien au victimes de l'attentat.

Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol, a déclaré que toute l'Espagne était au côté des victimes. «Les terroristes ne détruiront jamais un peuple uni qui aime la liberté», a-t-il tweeté.

Le palais du roi espagnol a pour sa par écrit:  «Ils ne nous terroriseront pas. Toute l'Espagne est Barcelone. Les Ramblas appartiendront de nouveau à tous.»

Emmanuel Macron, pour sa part, a appelé sur Twitter à rester «unis et déterminés».

Le président américain Donald Trump s'est également exprimé au nom des Etats-Unis pour condamner l'attaque. «Les Etats Unis [...] feront tout ce qui est nécessaire afin d'aider», a-t-il déclaré, ajoutant : «Soyez courageux et forts, nous vous aimons !»

Peu avant, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait assuré que les Etats-Unis seraient aux côtés de l'Espagne dans l'enquête à venir.

A Moscou, Vladimir Poutine a présenté ses condoléances au roi d'Espagne, et appelé à une lutte mondiale contre les forces du terrorisme. Le ministère des Affaires étrangères russe a condamné fermement l'attaque, ajoutant sur Twitter, en russe : «Ce mal ne peut avoir de justification.»

La classe française témoigne de sa solidarité

Martine Aubry, maire de Lille, a qualifié l'attentat de drame de la folie terroriste.

Anne Hidalgo, maire de Paris, et le maire de Nice, Christian Estrosi, ont témoigné sur Twitter de leur solidarité avec les victimes de Barcelone.

Message de même teneur pour Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, qui assure les victimes et leurs proches de son soutien.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député, analyse l'attaque de Barcelone comme une mise en garde contre la baisse du budget des armées françaises.

«Il ne faut jamais s'habituer à vivre avec le terrorisme islamiste», a déclaré de son côté Marine Le Pen.

Florian Philippot, vice-président du Front national a également exprimé sa solidarité avec les Barcelonais, ajoutant un «Tout à faire», allusion possible à la lutte contre le terrorisme en Europe.

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