Le gouvernement irakien a dû développer des structures pour accueillir les nombreux enfants abandonnés par les combattants de Daesh défaits à Mossoul et dans la province de Ninive, afin de les soigner et de leur permettre de se reconstruire après les traumatismes physiques et psychologiques qu'ils ont subis.
Abeer Mahde Alchalabi, directrice de la Commission pour la protection de l'enfance, a confié à RT que parmi ses enfants, se trouvait un petit Français, confirmant ainsi une fois de plus la présence de djihadistes français dans les rangs de l'Etat islamique.
Ces enfants souffraient pour certains de troubles mentaux, de maladies diverses dont des problèmes de peau liés aux conditions d'hygiènes déplorables dans lesquelles ils ont survécu avant la libération des territoires par les troupes irakiennes.
Les services de protection de l'enfance s'attendent à recevoir encore de nombreux enfants issus des rangs des soldats du califat islamique, en pleine déroute militaire.
Le 15 juillet dernier, une Française de 27 ans originaire de Seine-et-Marne capturée avec ses quatre enfants par l'armée irakienne à Mossoul avait demandé l'aide de la France pour être extradée.
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