Le 13 juillet, alors qu'il se trouvait dans l'avion présidentiel Air Force One en direction de Paris où l'attendait Emmanuel Macron, Donald Trump a répondu à un certain nombre de questions des journalistes qui l'accompagnaient.
L'une d'entre elles, rapportée par la presse américaine, concernait sa prochaine rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, que Donald Trump entend inviter à Washington.
Je ne peux pas croire qu'il souhaitait ma victoire
«La prochaine fois que je verrai [Vladimir] Poutine, je lui demanderai : "pour qui étais-tu honnêtement [pendant la présidentielle américaine] ?" Parce que je ne peux pas croire qu'il souhaitait ma victoire. Moi, je veux des frontières rétablies, une armée forte», a déclaré Donald Trump. Le président a en outre qualifié le soutien de Vladimir Poutine à sa candidature de peu probable, étant donné que ses promesses de campagnes – une économie américaine forte et l'essor des énergies fossiles – n'étaient, à ses yeux, pas dans l'intérêt de la Russie.
Le président des Etats-Unis a tenu à souligner qu'il souhaitait cependant «faire de bonnes affaires avec la Russie».
Quant aux allégations d'une collusion présumée de ses équipes avec Moscou, largement portées par la presse américaine, le locataire de la Maison Blanche a une nouvelle fois parlé d'«une chasse sorcière [qui est] mauvaise pour le pays».
Pour ce qui est d'inviter le locataire du Kremlin à la Maison Blanche, Donald Trump a déclaré avoir bel et bien l'intention de le faire, précisant cependant que ce n'était pas encore «le bon moment». Les deux hommes se sont déjà rencontrés à l'occasion du G20 à Hambourg, lors d'une réunion qu'ils ont par la suite jugée encourageante pour l'évolution des relations russo-américaines.
Le 12 juillet, lors d'une interview diffusée par la chaîne CBN News, Donald Trump avait confié qu'il pensait que son homologue russe aurait préféré la victoire d'Hillary Clinton. «A titre d'exemple, si Hillary [Clinton] avait gagné, notre armée aurait été décimée. Notre énergie serait beaucoup plus coûteuse. C'est ce que Poutine n'aime pas chez moi», avait-il expliqué.