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La Belgique «craint» un nouvel attentat et recherche des suspects, selon le Parquet

Après l’arrestation pour radicalisation de cinq individus, de part et d’autre de la frontière entre la France et la Belgique, Bruxelles redoute qu’un attentat ne soit en préparation. D’autres suspects sont recherchés.

«Nous recherchons encore différents individus suspectés de terrorisme [...] Nous craignons qu'ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars [2016, lorsque des kamikazes avaient mené un attentat à Bruxelles après la découverte par la police de l'une de leurs caches]», a déclaré un porte-parole du parquet fédéral de Belgique le 6 juillet à la télévision flamande VTM.

La veille, quatre individus ont été arrêtés aux alentours de Bruxelles. Parmi eux, au moins deux sont soupçonnés d'avoir mené des préparatifs d'attentat. Trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, un fusil à pompe et quatre détonateurs ont notamment été retrouvés dans un box de garage, avait fait savoir le parquet fédéral dans un communiqué.

Le même jour, un individu projetant une «action violente» avait également été interpellé dans le nord de la France, dans le cadre d'une opération antiterroriste liée.

Les cinq personnes arrêtées étaient des proches d'un club belge de motards proches de la mouvance djihadiste, les Kamikaze Riders, dont le fondateur avait été condamné à six ans de prison pour radicalisation.

Le 22 mars 2016, 32 personnes avaient perdu la vie lors d'attentats suicides à l'aéroport de Zaventem, près de Bruxelles, et dans le métro de la capitale.

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