L'influent général Mohammad Ali Jafari est à la tête des Gardiens de la révolution depuis dix ans et son mandat devait expirer dans trois mois, mais dans un discours reproduit le 4 juillet par les agences semi-officielles Fars et Tasnim, il a affirmé qu'il resterait en poste au moins jusqu'à 2020.
Il s'en est par ailleurs pris à l'Arabie saoudite. «Aujourd'hui, les Saoudiens deviennent un Etat terroriste dans la région», a-t-il dit lors d'une réunion de membres des Gardiens à Téhéran, selon les mêmes sources. «Aujourd'hui, dans notre région, seuls les pays suffisamment puissants seront sûrs», a-t-il ajouté.
Le général Jafari, 59 ans, avait été nommé en 2007 par le guide suprême Ali Khamenei.
Le corps des Gardiens de la révolution, créé en 1979 par l'ayatollah Khomeiny et placé sous les ordres directs du guide suprême, a pour mission de défendre le pays contre ses «ennemis» extérieurs mais aussi intérieurs. Il supervise à l'heure actuelle les opérations iraniennes en Syrie et en Irak.
Doté d'un équipement beaucoup plus sophistiqué que l'armée régulière, il compte environ 125 000 membres, selon des experts occidentaux.
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