Xi Jinping est arrivé le 3 juillet dans la capitale russe, pour deux jours, avant de participer au sommet du G20 en Allemagne, plus tard dans la semaine. Lors de cette visite, la Russie et la Chine ont mené des pourparlers et signé plusieurs contrats.
Le dirigeant chinois, arrivé le 3 juillet au soir dans la capitale russe, a eu un premier entretien informel avec Vladimir Poutine centré, selon l'agence officielle Xinhu,a sur la recherche d'une solution pour la péninsule coréenne via le dialogue et la négociation.
Le principal sujet de conversation entre les deux alliés fut le développement des relations commerciales et diplomatiques entre Moscou et Pékin.
«Les questions économiques sont toujours au cœur de nos préoccupations, mais nous sommes également engagés dans la coordination de nos efforts sur la scène internationale», a déclaré Vladimir Poutine mardi 4 juillet au début de la rencontre avec Xi Jinping, leur troisième entretien cette année.
Le président chinois a en retour salué le caractère spécial de la relation entre les deux puissances, «bons voisins, amis loyaux et partenaires fiables», selon des propos traduits en russe.
Les deux pays doivent signer une série d'accords d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, accentuant davantage le pivot de la Russie vers l'Est, face à des relations toujours compliquées avec l'Union européenne.
Le patron du géant de l'énergie Gazprom, Alexeï Miller, a ainsi annoncé la conclusion d'un accord pour les premières livraisons le 20 décembre 2019 de gaz russe à la Chine via le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie.
La Russie et la Chine ont signé le 21 mai 2014 un colossal contrat d'approvisionnement gazier estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans. L'accord a été finalisé au terme de près d'une décennie de pourparlers .
La visite de Xi Jinping a débuté quelques heures avant que la Corée du Nord affirme avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental. Moscou assure toutefois que l'engin n'était que de moyenne portée.
Après ce nouveau tir, réalisé le jour de la fête de l'indépendance américaine, le président Donald Trump a demandé via Twitter à Pékin, le plus proche allié de Pyongyang, de «mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes».
Moscou et Pékin ont appelé à de nombreuses reprises au calme et au dialogue pour régler la crise coréenne, mais Donald Trump a averti que la patience de Washington envers Pyongyang arrivait à terme.
Avant son arrivée à Moscou, Xi Jinping a affirmé que les relations de son pays avec la Russie étaient actuellement à leur «meilleur niveau dans l'Histoire».
Après cette rencontre, les deux dirigeants se retrouveront au sommet du G20 qui s'ouvre le 7 juillet en Allemagne, en présence de Donald Trump.
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