«Nous sommes obligés de constater que ses conclusions sont toujours fondées sur des données très douteuses», a fait savoir le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, en assurant y voir des signes d'une «commande politique».
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Une mission d'enquête de l'OIAC a conclu qu'«un grand nombre de personnes, dont certaines sont mortes, avaient été exposées au sarin ou à un produit de type sarin». Le résultat du rapport va maintenant servir de base à une commission conjointe entre l'ONU et l'OIAC, qui devra dire si les forces du gouvernement syrien sont responsables de ce bombardement chimique sur la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril dernier.
Pour la diplomatie russe, ce rapport «pousse indirectement tout lecteur qui ignore toutes les circonstances de l'affaire à conclure que les forces gouvernementales syriennes sont responsables de cette attaque».
Moscou espère que la commission conjointe ONU/OIAC «fera preuve d'un haut professionnalisme et d'impartialité politique afin de trouver les vrais responsables de ce crime», souligne le communiqué.
Depuis l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun du 4 avril dernier, les pays occidentaux accusent Damas d'avoir utilisé des armes chimiques. Après cet incident, dont les circonstances ne sont toujours pas connues en détail, l'armée américaine avait tiré 59 missiles Tomahawk dans la nuit du 6 au 7 avril depuis deux navires américains sur la base aérienne d’Al-Chaayrate, près de Homs.
La Défense russe s’est dite elle prête à présenter des preuves irréfutables que l’aviation syrienne avait en réalité visé un entrepôt des rebelles dans lequel étaient stockés des matériaux chimiques.