«Afin de protéger les travailleurs américains et les entreprises américaines, nous avons retiré les Etats-Unis de l'accord de Paris qui est déséquilibré», a lancé Donald Trump lors d'un discours centré sur le développement du secteur énergétique aux Etats-Unis, le 29 juin.
«Nous en sommes très fiers», a-t-il ajouté, précisant que beaucoup de gens le remerciaient d'avoir sauvé la souveraineté du pays. «Peut-être que nous reviendrons un jour, mais ce sera dans des conditions plus favorables», a encore dit le président américain, se félicitant par ailleurs d'avoir mis fin à «la guerre contre le charbon».
Le climat est devenu un sujet de contentieux majeur entre les Etats-Unis et ses alliés occidentaux. Le sommet du G20, qui aura lieu la semaine prochaine en Allemagne, s'annonce à cet égard particulièrement houleux. La chancelière allemande Angela Merkel a souligné le 29 juin que l'Europe était «plus déterminée que jamais» à combattre le changement climatique et rappelé que l'accord de Paris n'était pas négociable.
L'accord conclu fin 2015 dans la capitale française, et dont Barack Obama fut l'un des principaux architectes, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en-deçà de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Dans le cadre de cet accord, l'objectif des Etats-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre derrière la Chine, était une réduction de 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.