Les manifestants se sont rassemblés à Imzouren haut-lieu de la contestation qui secoue le Rif depuis des mois, pour exiger la «libération» des leaders de la contestation récemment arrêtés.
En cette deuxième semaine de ramadan, la petite ville de 40 000 habitants semble endormie, une impression qui contraste avec les images qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux où des foules enflammées dénoncent le poing levé la «marginalisation» du Rif par un Etat marocain «corrompu».
A la tombée de la nuit, le visage d'Imzouren se transforme radicalement.
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C'est dans cette ville que des émeutiers avaient incendié fin mars une bâtiment de la police, dont les occupants avaient été contraints de sauter depuis le toit pour échapper aux flammes.