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Donald Trump n’a pas demandé la «loyauté» de l’ex-patron du FBI selon l’avocat du président

Donald Trump n'a jamais exigé de James Comey sa «loyauté», a affirmé le 8 juin l'avocat personnel du président des Etats-Unis à l'issue de l'audition de l'ancien patron du FBI devant le Sénat.

«Contrairement à nombre de fausses informations diffusées dans la presse, James Comey a enfin confirmé publiquement ce qu'il avait dit au président en privé : le président ne faisait pas l'objet d'une enquête dans le cadre des investigations sur une possible interférence russe [dans l'élection de 2016]», s'est félicité Marc Kasowitz, avocat de Donald Trump, lors d'une conférence de presse.

S'il s'est appuyé sur certaines déclarations de l'ex-directeur du FBI qui sont selon lui favorables à son client, le conseil du 45e président des Etats-Unis en a en revanche contesté d'autres.

«Sur le fond comme sur la forme, le président n'a jamais dit à James Comey : "J'ai besoin de loyauté, je m'attends à de la loyauté"», a affirmé l'avocat de Donald Trump, le 8 juin, reprenant les propos de l'ex-directeur du FBI.

Il a par ailleurs assuré que le locataire de la Maison Blanche n'avait jamais demandé ou suggéré à James Comey de mettre fin à une enquête contre qui que ce soit.

Des poursuites contre James Comey ?

L'avocat personnel de Donald Trump a par ailleurs évoqué d'éventuelles poursuites contre James Comey, qui a déclaré lors de son audience devant le Sénat le 8 juin avoir fait fuiter à la presse ses notes sur ses rencontres avec le président américain.

Evoquant la divulgation «non-autorisée» de ces informations, il a souligné qu'il appartenait aux «autorités compétentes» de déterminer si ces éléments devaient faire l'objet de poursuites.

James Comey a déclaré avoir organisé ces fuites afin de provoquer une enquête indépendante sur les supposées ingérences russes lors de l'élection.

«J'ai demandé à un de mes amis de remettre le contenu de mes notes à un journaliste. Je ne l'ai pas fait moi-même pour différentes raisons, mais je l'ai fait parce que je pensais que cela pousserait à la nomination d'un procureur spécial», a-t-il expliqué.