L'attentat de Londres du 3 juin a été commis par «un détachement de l'Etat islamique», a annoncé Amaq, l'agence de propagande de l'EI, dans un communiqué publié le 5 juin.
Le dernier bilan de cet attentat est de sept morts, selon les autorités britanniques.
Plus tôt, le Premier ministre Theresa May avait lié cette attaque à «l'idéologie malfaisante de l'extrémisme islamiste» dans une déclaration devant le 10 Downing Street.
Après une journée de suspension de la campagne électorale, elle a annoncé le maintien des élections législatives prévues pour le 8 juin et qui doivent renouveler la chambre des Communes alors que le Royaume-Uni s'apprête à négocier le Brexit, .
Des perquisitions ont été effectuées à Barking, banlieue multi-ethnique de l'est de Londres. La police y a arrêté 12 personnes âgées de 19 à 60 ans. L'une d'entre elles a été rapidement relâchée. Un photographe de l'AFP a pu voir sur place les forces de l'ordre emmener dans un fourgon quatre femmes.
D'après Sky News, la police, lourdement armée, a perquisitionné au domicile d'un des trois auteurs de l'attaque. Avec deux complices, il avait foncé, au volant d'une camionette, sur le London Bridge le 3 juin au soir. Les trois hommes ont été peu après abattus par la police alors qu'ils attaquaient les passants à l'arme blanche.
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